Accouchement naturel ou l’importance de faire des choix éclairés

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accouchement naturel contraction

L’Alter-Native :
un accouchement naturel SVP !

Se déconditionner du système pour se reconnecter à soi.

 Je ne saurais dire si c’est ma hantise des hôpitaux ou le rapport que j’ai avec mon corps et mon esprit depuis que je pratique le yoga qui m’a fait prendre la meilleure décision qui soit pour mon accouchement. Mais l’idée de placer ma confiance en de parfaits inconnus pour accueillir mon bébé en ce monde m’a aidé à faire un choix plutôt simple (Quand il m’en a été donné le privilège d’en faire un).

J’écris ce texte sur l'accouchement naturel pour plusieurs raisons :

  • Par nécessité de faire valoir les nombreux intérêts de l’accouchement PHYSIOLOGIQUE
  • Pour démystifier l’accouchement naturel
  • Pour aider les mamans à faire un choix éclairé.
  • Pour rassurer les papas et leur permettre de soutenir leur compagne dans leurs décisions.
  • Pour sensibiliser l’entourage de la femme enceinte. 

Vous avez votre mot à dire, n'oubliez pas que votre intuition est la clé.

Nombreux sont ceux qui sème le doute et la panique chez une femme enceinte, sans réaliser l’impact des mots. Bien souvent, ce n’est juste que pour parler… Bien sûr cela part d’un bon sentiment. Mais parfois pour une raison qui m’échappe, ces personnes jugent utile de donner votre point de vue sur un sujet qu’il ne maitrise pas. Aucune expérience, aucune connaissance, voir pas même l’ombre d’un utérus… pour finalement ne transmettre que vos peurs, rarement rationnelles et pertinentes encore moins. Alors à toutes ces femmes enceinte qui sont déstabilisées par les récits et conseils des gens autour de vous, ne vous laisser pas distraire. En bout de ligne, c’est votre intuition qui sera votre meilleure alliée.

Première nouvelle : tu peux accoucher ou tu veux (ou presque).

Que cela suscite le débat mais que l’on en parle, que l’on donne une voix à cette logique naturelle bienfaisante, souvent réduite, moquée. Incomprise. Oubliée. Mise en sourdine. Il y a matière à réflexion. Non parce qu’accoucher sans aide médicale est LA bonne manière de mettre au monde la prunelle de ses yeux, évidemment la médecine périnatale a sauvé de nombreuses vies, rendu heureuse d’innombrables familles. Il s’agit d’un rappel, : il n’y a pas UNE mais PLUSIEURS options qui s’offrent à nous pour notre accouchement. Au Canada comme dans d’autres nombreux pays, nous avons la chance et le pouvoir de choisir ! Profitons-en ! Osons remettre en question la norme occidentale, automatique. Celle du ‘’progrès’’. Celle de la rapidité, du rendement. Je tiens à souligner qu’il est question ici d’une grossesse dite sans risque (soit, la majorité d’entre elles).

accouchement naturel en maison de naissance
Bain dans la chambre ''Océane''. Maison de naissance de Pointe-Claire.

l'heureuse annonce d'un bébé surprise

L’histoire commence pour moi en Août 2016, quand je prends connaissance de ma grossesse surprise. J’ai 25 ans, ma relation amoureuse n’est pas vieille. Avoir un enfant n’était pas vraiment au programme à ce moment-là de ma vie. Mais l’horloge biologique a fait sa job et l’instinct de mère vit en moi. Quelques jours ont été nécessaires pour bien intégrer l’idée, mais voilà qu’un avenir de maman se dessine… J’ai immigré au Canada depuis 3 ans, je n’ai pas de jeune maman dans mon cercle d’amis. Alors après avoir fait pipi sur le test de grossesse, évacué la tornade d’émotions et retourné dans tous les sens la tonne de réflexions qui s’en suivent, quelle est la prochaine étape ?

Un suivi de grossesse tout tracé

Toute joyeuse et d’un pas encore léger je me rends donc au CLSC le plus proche de chez moi. Manifestement je n’ai pas su communiquer ma joie à la femme derrière la vitre, elle me remet les pieds sur terre assez vite en me donnant simplement une liste d’hôpitaux de la ville :

« Appelez pour demander un suivi de grossesse jusqu’à ce qu’il y en ait un qui accepte de vous prendre. »

Oui, bon, après tout une femme enceinte, c’est tout ce qu’il y a de plus banal, pas de quoi s’emballer Aurore. Prend donc la feuille et retourne à la maison. Le 3eme hôpital à me répondre a une place pour moi et ma progéniture à naître. Me voilà rassurée, je vais être prise en charge ! Un rendez-vous est pris par téléphone pour ma 7eme semaine de grossesse mais cela me parait si loin.

Et en attendant je fais quoi ?

Ba rien, tu continues de vivre, et t’attends. Que le temps devient long, quand on n’a pas d’autre preuve que deux barres rouges sur un bout de plastique pour tracer notre destin sur au moins les 18 prochaines années à venir. Le rendez-vous tant attendu arrive enfin, futur maman et papa se retrouvent chez le gynécologue obstétricien. Un monsieur sympathique, professionnel… la visite est néanmoins superficielle. Aucun artifice pour faire honneur à la conception , de l’atome à l’humain, si instinctive mais pourtant si fascinante. 

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Pas d'autres questions madame ?

Nous avons quand même droit à notre minute d’émotion avec un appareil posé sur mon ventre qui nous permet d’entendre le cœur de bébé battre et éveille un sentiment attendrissant, une réalité. Tout va bien, rien d’anormal à signaler, aucune question à développer. 15 minutes plus tard nous prenons notre 2eme rendez-vous pour la 13eme semaine de grossesse. Plus le terme de l’accouchement se rapproche, plus les RDV se multiplient, avec toujours le même check up : pression artérielle, poids, etc… espacés entre eux par d’autres examens cliniques tels que l’échographie, la clarté nucale, le test de diabète de grossesse. Les semaines passent, les premiers symptômes sont là, non je ne suis pas malade, juste enceinte, merci.

Tu vas accoucher ou ?

C’est à la fin de mon premier trimestre qu’une lumière jaillit de ma conscience, lorsqu’ une maman me demanda : « Tu vas accoucher où ? En maison de naissance ? » Mais qu’est-ce donc qu’une maison de naissance ? Je n’en sais encore pas grand-chose, mais le terme me plait. Je ne savais même pas que j’avais une autre option que l’hôpital.

Je me renseigne donc et je découvre qu’en fait il y a trois choix qui s’offrent à nous pour accoucher :

  • à l’hôpital;
  • en maison de naissance;
  • au domicile.

Je prends le temps de la réflexion, d’en parler…

Accouche à l’hôpital, c’est plus sécuritaire

Tu veux accoucher chez toi ? Pourquoi ? Et si sa tourne mal ?

En maison de naissance ? Non oublie ça, tu ne pourras pas avoir la péridurale ! Y’a des docteurs là-bas ? C’est suffisant une sage-femme ?

Je voulais accoucher chez moi mais mon mari avait peur, il m’a convaincu d’aller à l’hôpital…

Si jusqu’à maintenant la peur n’était pas ce qui dominait en moi en pensant à l’accouchement, il n’en fallu pas beaucoup plus pour que ça le devienne. Il est remarquable de constater l’influence de notre entourage dans nos prises de décisions. Qu’elle soit motivée par l’expérience matriarcale incomparable d’une tatie, les histoires d’horreurs de l’amie de la cousine, les doutes infondés. C’est cette sensation que notre grossesse ne nous appartient plus pleinement, que nous ne sommes finalement pas les mieux placés pour faire les bons choix.

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La course folle pour un accouchement naturelle serein

J’apprends que si on veut avoir une chance d’avoir accès aux services d’une sage-femme, présente en maison de naissance, ou chez soi, il faut être sur le qui-vive le jour du pipi positif sur le bâton. Il y en a si peu, les places sont limitées. J’en suis à 16 semaines, un trimestre de retard, oh désespoir, je n’aurais pas cette chance, je m’étais déjà pourtant si bien faite à l’idée. La panique me prend maintenant que je sais ce que l’on réserve aux femmes qui accouchent à l’hôpital, il y en a des moins pires que d’autres, certains sont plus avant-gardistes…

Souvent c’est un accouchement accéléré, et s’il peut rapporter un peu d’argent alors tant mieux. Parfois c’est un anesthésiste qui va nous faire une péridurale que nous n’avons pas demandée qui se dépêche, des étudiants internes en médecine qui s’exercent au toucher vaginal, bin oui il faut bien les former ces futurs médecins. C’est aussi un docteur qui nous coupe le périnée (épisiotomie) sans nous demander notre consentement, sans nécessairement nous aviser de la chirurgie, et si après tout c’est pour être sûr que ça passe bien, pourquoi s’en plaindre ? Pourquoi le questionner ? Tant de scénarios qui marquent, gâchent et même traumatisent une maman et son enfant longtemps après l’accouchement. Pourtant on ne va pas se plaindre ni même en parler, c’est déjà fait, à priori bébé va bien, maman va bien, n’est-ce pas ça le plus important ? Pourquoi tu chiales ?

Ces situations sont loin d’être des cas isolés, mais pourquoi est-ce si tabou, en ramenant une nouvelle frustration dans notre sphère de féminité, de sexualité, d’identité. Hé oui au royaume des blouses blanches MadameOnConnaitNotreMétier, on ne sait pas nécessairement que l’on peut refuser toute intervention qui n’est pas vitale pour soi ou son bébé, ou alors on n’ose pas. On est spectatrice de la naissance de notre propre enfant parce que Mr. NousSavonsCeQuiEstBonPourVous est là. Malgré la puissance de l’acte et l’énergie qu’un accouchement demande, notre bon jugement est remis en cause.

S'entourer des "BONNES" personnes

À défaut d’avoir l’accouchement de rêve dans un jacuzzi avec sage-femme, j’ai pris l’initiative d’avoir à mes côtés une accompagnante à la naissance, qui saurait me guider, défendre mes droits et mes limites sur le champ de bataille quand je serais dans un état second. Annie ma Doula, mon amie, la petite perle qui a fait toute la différence, m’a éduqué, conscientisé, appris tant sur le sujet. C’est encore elle qui m’a référé à la maison de naissance où finalement, une place se libérait ! À 30 semaines de grossesse, le miracle. 

Un suivi de grossesse qui prend tout son sens...

Il y eu une réunion d’information et visite de la maison de naissance. Puis vint mon premier rendez-vous avec ma sage-femme qui dura 1h30. Elle me posa des questions pertinentes auxquelles je n’avais même pas pensées, elle prit le temps de se renseigner sur ma vie personnelle, chercha à comprendre mon état d’esprit, s’intéressa à mes états d’âme, mes peurs, mes doutes.

Le contraste du suivi gynécologue versus sage-femme était frappant ! Ce qui m’a plu ? La notion d’autonomisation qui y était mise en avant. C’est de savoir aussi que peu importe quand mon travail démarrera, se serait soit elle soit son binôme (que j’avais rencontré également) qui sera là, et se relaieraient en cas de besoin, sachant que la durée moyenne pour un premier accouchement est de 16h (mais peut aussi durer 36h). J’ai finalement choisi d’accoucher à la maison de naissance car mon cocon familial n’était pas encore bien installé dans ce nouvel appartement. 

Histoire d'un accouchement naturel de rêve...

accouchement naturel

Le 28 Avril 2017 : 4H30 du matin, les premières contractions me réveillent. Comme on me l’avait dit, la douleur s’apparente à des crampes menstruelles, le rythme s’installe, je m’isole dans une pièce. Petit à petit je me familiarise avec la sensation qui devient de plus en plus aiguë, de plus en plus rapprochée. 

J’ai appris à reconnaître la différence entre le “faux” et le “vrai” travail. Il fait encore nuit, l’ambiance silencieuse me calme, j’ai du temps devant moi, je ne préviens encore personne et plonge dans un bain chaud pour apaiser mon corps, mon système nerveux. 8H00, je préviens Annie, qui me demande de chronométrer l’espacement des contractions, le faux travail se transforme petit à petit en vrai travail, mais rien ne presse, pas d’urgence. Annie arrivera à la maison une heure plus tard. Les exercices de respiration et de visualisation m’aident à me familiariser avec ces douleurs qui vibrent comme le son d’une alarme qui retentit dans le bas de mon ventre. J’ai la mauvaise idée de regarder l’heure, à mon goût, elle ne passe pas assez vite.

 Nous décidons de nous rendre tranquillement à la maison de naissance après avoir confirmé avec la sage-femme qui nous attendra là-bas. Je me souviens à peine du trajet en voiture, il est 11h30. Je choisis la chambre qui est équipée d’un bain, accoucher dans l’eau était un de mes souhaits. On s’installe comme à l’hôtel, on branche un diffuseur d’huile essentielle et un fond sonore. On me propose le gros ballon pour m’asseoir, amener plus de mobilité dans mon bassin qui va être déplacé pendant l’accouchement. Tantôt à quatre pattes sur le lit, en me faisant masser le dos, tantôt allongée sur le côté, avec un gros coussin entre les bras, tantôt debout, la gravité aidera. Les contractions continuent de se rapprocher, s’accentuent, Une nouvelle contraction qui dure 30 sec. à 60 sec. toutes les 2-3 min. à tel point que l’on me propose le bain. 

La chaleur de l’eau apaise, dilate le col de l’utérus, adoucira le passage du bébé pour les tissus du vagin, adoucira la sortie du bébé en passant du liquide amniotique à l’eau. On m’apporte une assiette de fruit frais et de noix, un breuvage pour me réhydrater. Cette douleur constante que je ressens depuis plus de 8h s’intensifie encore et encore, la sage-femme me rend visite de temps en temps, écoute le rythme cardiaque du bébé, mon col est ouvert à 6, elle me propose d’aider le travail en ouvrant un peu plus le col manuellement, en me prévenant que cela va faire un peu mal, j’accepte tout de même car je commence à m’impatienter. 

Il est maintenant 15h00, je suis fatiguée, je n’en vois plus la fin. J’ai arrêté de regarder l’heure, c’est le moment ou le moral est la clef. Le physique s’adapte, je suis maintenant dans ma bulle, prête à accueillir chaque vague de douleurs en les accompagnant de sons graves, puis m’endors paisiblement entre chacune d’entre elles. L’incroyable effet de l’ocytocine. La magie des hormones d’accouchement. L’eau et sa chaleur ne font plus grand effet, mais au moins je suis en apesanteur. 

Il est 20h00 je sens bébé qui se place, il arrive, la tête est engagée, bientôt je ressens le besoin de pousser, il descend petit à petit, je peux sentir ses cheveux, et quelques poussées plus tard, la tête apparaît, puis s’ensuit le corps, je le rattrape et le pose sur ma poitrine, enfin, tu es là. La sage-femme et son assistante le prenne rapidement et le dépose sur un plateau dans le bain pour aspirer l’eau de ses voies respiratoires avec une poire, il ne pleure pas, ne fait aucun bruit, pourquoi? Je panique, le frotte, je tremble. Elles effectuent des gestes de réanimation par ventilation avec un masque, les 30 secondes les plus stressantes de ma vie. Enfin, Sohan réagit et j’entends ses premiers cris, me dépêche de le serrer à nouveau contre moi. On ne se quittera plus jamais. Mon bébé.

Le temps qu'il faut pour se préparer

Non effectivement, ce n’est pas parce que ‘’l’on ait faite pour ça’’ que cette épreuve ne nécessite pas de s’y préparer. La grossesse est un long et éprouvant processus.

9 mois in-utero de croissance pour bébé = 9 mois de croissance personnelle périlleuse pour nous.

Et même en étant le plus préparé qu’il soit, on ne connaît jamais à l’avance l’issue de cette expérience singulière.

Pourquoi ne voudrions-nous pas mettre toutes les chances de notre côté pour que ce moment reste gravé en notre mémoire comme un instant magique indescriptible ! Eh oui, même si ton vagin ne sera éventuellement plus jamais le même.

Se renseigner pour se rassurer

Certains ne comprennent pas ce choix et se demandent pourquoi diable choisir la douleur  ? Alors que la possibilité nous est offerte de ne rien ressentir du tout. À penser que cette douleur redoutable est là pour nous faire regretter de ne pas avoir mis de condom. La vraie question serait plutôt : qu’est-ce que la douleur ? Quel est son rôle ? Comment aurait évolué l’humanité si nous ne possédions pas cette capacité ? Comment notre corps transmettrait à notre esprit que quelque chose est en train de se produire en nous, afin de s’y préparer et d’y faire face ? Quand on part du principe que tout à un sens sur terre, on comprend que si l’Être Humain a survécu à travers le temps, en évoluant ère après ère en conservant cette fonction, c’est bien que nous ne serions pas là pour en débattre si cette fonction n’avait pas été présente en nous.

Il ne s’agit pas de se prouver ou de prouver quelque chose aux autres, mais pourquoi se confronter à tout ce stress inutile ? Se déplacer et quitter son nid confortable, éventuellement faire face à une réceptionniste qui nous renvoie chez nous parce que c’est encore trop tôt. Croiser de nombreux inconnus dans un moment où l’on a le plus besoin de se sentir en sécurité, arriver dans une chambre d’hôpital avec cet équipement stérile, laid, trop lumineux, quand ce n’est ni nécessaire, ni accueillant, qui nous met automatiquement sur notre système de défense, ralentit voire stoppe le travail qui avait peut-être déjà bien commencé.

Être limitée dans nos déplacements, être gênée de crier nos tripes quand une contraction arrive parce qu’on ne voudrait pas trop déranger les voisins, ne pas pouvoir s’alimenter comme on le souhaiterait pour se redonner de l’énergie.

La puissance d'une femme

La Femme se sous-estime tant, et malheureusement encore plus lorsqu’il s’agit de la conception. Et quand nos références les plus courantes sur le sujet sont des images télévisuelles de femmes paniquées, plus du tout maîtresse d’elle-même, criant de rage en injuriant le papa qui lui-même est au bord de l’évanouissement, c’est certain que cela laisse peu de place aux scénarios parfaits.

J’ai la chance de croiser dans mon parcours professionnel un bon nombre de femmes enceintes qui commencent le yoga en même temps que leur grossesse. Le fait d’avoir un être grandissant à l’intérieur de soi nous amène à vouloir en savoir plus sur nous-même, sur l’être humain. Toute femme qui expérimente la grossesse connaît des remises en question fondamentales sur le sens de sa vie et un désir ardu d’évoluer, de comprendre.

C’est à cet instant délicat, où viennent se mêler émotions, hormones et changements profonds, que j’essaie de semer une graine, celle de la prise de conscience de la puissance de l’intention, leur force intérieure sans borne.

Car si nous sommes capables de reproduire la vie, avec autant de sens et de connexions qui s’éveillent en nous pendant l’acte de l’amour, nous sommes aussi certainement capables de compléter ce miracle en mettant au monde un nourrisson avec toutes nos capacités : Physiologique, Mentale, Émotionnelle, Intuitive, Divine !

Grossesse et accouchement : Savoir reconnaitre ses besoins

Dans cet instant, Tu n’es pas malade, tu vas donner la vie, tu n’es pas faible tu es vulnérable. Face à l’inconnu, tu vis une expérience singulière en symbiose avec ton bébé, un acte dont tu devrais être la maîtresse d’œuvre, avec une éventuelle assistance que tu demandes et non pas qui t’es imposée/dictée.

Toi, la femme enceinte, tu es déjà maman, et tu vas avoir besoin de cet instinct pour le restant de tes jours. La prévention, c’est être accompagné d’une personne compétente et des moyens nécessaires, en cas de besoin.

Tout est prévu pour toi, pour que tu accouches en toute sécurité, alors, tant que ces éléments sont mis en place, il n’y a pas une option qui soit plus sécuritaire qu’une autre.

Toi seule sais ce dont tu as réellement besoin, ce qui te serait bénéfique pour t’accompagner dans ce moment. Ce n’est pas un caprice, ni une folie ou une aberration, c’est ta voix, c’est ton choix, c’est ton droit le plus légitime. Tu n’as pas à le justifier, il nécessite juste d’être écouté, entendu, réalisé. Et c’est tout.

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Il est remarquable de constater l’influence de notre entourage dans nos prises de décisions. Qu’elle soit motivée par l’expérience matriarcale incomparable d’une tatie, les histoires d’horreurs de l’amie de la cousine, les doutes infondés. C’est cette sensation que notre grossesse ne nous appartient plus pleinement, que nous ne sommes finalement pas les mieux placés pour faire les bons choix.

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